Les notions du programme

Le peintre américain Jackson Pollock utilise une technique appelée dripping (projeter la peinture sur une toile avec un pinceau ou tout autre instrument). Le corps de l’artiste est alors impliqué entièrement dans ses œuvres. Ce sont les mouvements du corps, généralement très rapides, qui donnent forme à la composition. L’important n’est pas alors le résultat (une toile maculée de peinture) mais l’action de peindre, le moment où il projette la peinture. Il ne s’arrêtait que lorsqu’il en était complètement épuisé.

Le bonheur est, au sens courant, un état émotionnel agréable, équilibré et durable dans lequel se trouve quelqu’un qui estime être parvenu à la satisfaction des aspirations et désirs qu’il juge importants. Il perçoit alors sa propre situation de manière positive et ressent un sentiment de plénitude et de sérénité, d’où le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. Cette impression ressentie, indispensable à la survie des mammifères, est principalement le résultat de la production de sérotonine dans les noyaux du raphé du tronc cérébral, réduisant la prise de risques et poussant ainsi l’individu à maintenir une situation qui lui est favorable. Le bonheur ne doit pas être confondu avec la sensation passagère de plaisir, issue principalement de la production de dopamine et non de sérotonine, mais représente au contraire un état d’équilibre, agréable, qui dure dans le temps.

(Wikipedia)

Avec “Le Penseur”, Auguste Rodin sculpte un corps athlétique, pour mieux refléter les tourments de la pensée dans des détails anatomiques. “Le penseur” n’a que ses mains et ses genoux, pourtant cette pose est devenue le symbole de la pensée. Mais quelle pensée?

Souci, préoccupation, réflexion, introspection, souvenir, rêverie?

  1. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une représentation de la réflexion et de la méditation profonde, qui invite les spectateurs à réfléchir à leur propre expérience de la pensée.
  2. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une représentation de la condition humaine universelle, reflétant les questions et les préoccupations que tous les êtres humains partagent.
  3. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une réponse à la montée de l’existentialisme au début du XXe siècle, dans laquelle la pensée est associée à la recherche de sens et à la compréhension de la condition humaine.
  4. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une représentation de l’individualisme moderne, dans laquelle la pensée est valorisée en tant que pratique personnelle plutôt que comme une activité collective.
  5. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une représentation de l’artiste en train de réfléchir sur le rôle de l’art dans la société.
  6. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une représentation de l’évolution de l’humanité, reflétant la transition de l’homme primitif à l’homme moderne.
  7. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une représentation de l’angoisse, dans laquelle la pensée est associée à l’expérience de l’incertitude et de l’inquiétude.
  8. L’interprétation qui voit “Le Penseur” comme une représentation de la philosophie classique grecque et romaine, dans laquelle la pensée est associée à une position noble et puissante.

Les Dix Commandements, film de Cecil B. DeMille sorti en 1956, raconte la libération des Hébreux esclaves en Égypte, telle qu’elle est relatée dans l’Ancien Testament. Moïse, sauvé des eaux, est élevé à la cour du Pharaon Sethi Ier avec le futur Ramsès II, sur lequel il déclenchera les dix plaies d’Égypte pour le forcer à libérer son peuple. En chemin, Dieu lui remet les tables de la loi et Moïse conduit son peuple à la terre promise.

Gravure du Léviathan de Thomas Hobbes où un géant couronné, couvert d’une cotte de maille, surgit au-dessus d’un paysage en tenant les instruments des pouvoirs civils et religieux: une épée et une crosse épiscopale.

De quoi est fait un rêve selon Freud?

Le reste diurne

Tout rêve est lié aux événements de la journée qui vont faire appel à des souvenirs inconscients plus ou moins anciens.

La figurabilité

La transformation d’une idée en image. Le rêve représente le désir inconscient en images.

Le déplacement

Opération qui voile ce qui a vraiment de l’intérêt. Ce qui fait l’inconscient est présenté comme un élément peu important, tandis que ce qui fait l’essentiel d’un rêve ne correspond que peu aux désirs inconscients. Le déplacement, plus techniquement, est le fait qu’un affect, associé à une représentation – par exemple l’excitation liée à un corps nu – se déplace et s’associe à une autre représentation moins gênante, comme celle d’un beau paysage.

La condensation

Le fait que plusieurs représentations s’amalgament et n’en font plus qu’une. Ainsi, un seul élément du rêve peut bien correspondre à plusieurs éléments inconscients. Cette théorie fait d’ailleurs l’une des particularités de la métapsychologie, qui envisage un même élément sous plusieurs angles, et qui l’interprète en fait plusieurs fois.

La figuration, ou prise en considération de la figurabilité

Aussi appelée élaboration secondaire. Elle est la forme narrative du rêve, qui peut présenter un scénario structuré, là où le désir inconscient s’en moque bien. Tout l’effort de romancer le rêve fait oublier ce qui intéresse vraiment le rêveur. Freud donnera de plus en plus d’importance à ce mécanisme.

Contenu latent

Selon Freud, «Le désir représenté dans le rêve est nécessairement infantile». Le contenu latent renvoie donc à la sexualité infantile. Freud théorise, au moment de décrire le rêve, l’inconscient comme le lieu des processus primaires. La satisfaction de la pulsion n’y est pas ajournée, mais a lieu sur le mode hallucinatoire. De plus, la pulsion n’y est pas symbolique, au sens où les représentations de choses ne sont pas attachées à des représentations de mots. Le rêve s’avère alors le moyen de théoriser ce qui deviendra une métapsychologie.

Les théories ultérieures de la psychanalyse donneront crédit à l’hypothèse d’une pulsion de mort : le contenu latent pouvant bien alors renvoyer à des souhaits d’anéantissement de soi ou d’autrui.

Le bandeau qui couvre les yeux de Justice est un symbole d’impartialité. L’épée est celle de Némésis (la Vengeance) et symbolise l’aspect répressif de la justice, l’application des peines. Avec la balance elle soupèse les forces de soutien et d’opposition dans une affaire (principe de contradiction juridique).

Un idéogramme est un symbole graphique représentant une idée ou un concept.

En BD les idéogrammes sont destinés à rendre certains faits, événements ou sentiments difficilement traduisibles autrement : un petit cœur pour l’amour, une ampoule pour une idée, un nuage noir et un éclair pour la colère…
Ils permettent de se passer de dialogues ou de récitatifs puisqu’on arrive grâce à eux à faire passer le sens par le dessin. Les idéogrammes de Franquin dans Gaston Lagaffe ou de Gotlib dans ses Dingossiers et ses Rubriques à brac sont de véritables petits chef-d’ouvres expressifs !

Gaston Lagaffe

Pas un seul mot dans cette narration et pourtant l’on comprend parfaitement le savon que se prend le pauvre Gaston !

La Liberté éclairant le monde est censée non seulement consolider les liens historiques entre Français et Américains, mais surtout rappeler le triomphe des idées des Lumières en Amérique et en France. Bartholdi imagine dès 1871 implanter la statue de la Liberté sur l’île Bedloe, dans la baie de New York. Elle sera tournée vers l’Europe, en souvenir de la traversée depuis les États-Unis des principes désormais réalisés de liberté personnelle et collective. La statue joue donc un rôle symbolique important dans l’acclimatation du régime républicain en France.

Le jardinier à nuque rose – Ptilonorhynchus nuchalis ou Chlamydera nuchalis –  a la particularité, afin d’attirer et conquérir une femelle, de construire une sorte d’arche ou berceau, fait de brindilles et dont il badigeonne les parois de peinture (baies+salive) à l’aide d’une brindille qu’il utilise comme un pinceau. Il amoncelle autour de cet édifice divers objets bleus, naturels ou non (plumes, cailloux, capsules, morceaux de plastique, ce qu’il trouve à sa portée), créant parfois une allée.

De tous les artifices utilisés par les mâles des diverses espèces animales pour séduire les femelles, celui auquel recourt le jardinier à nuque rose n’est pas le moins original. Ce corvidé d’Australie ne se livre pas à une banale parade nuptiale en affichant des couleurs criardes et en se rengorgeant, il ne se pavane pas en déployant une roue de plumes ocellées, il n’exhibe pas une Rolex et ne propose pas à sa partenaire un tour en Harley-Davidson. Non, le jardinier à nuque rose ne s’abaisse à aucun de ces vulgaires expédients, mais recourt à un procédé d’une sophistication digne d’un architecte de la Renaissance : il édifie une construction dans laquelle un effet de «perspective forcée» crée une illusion d’optique qui le rend plus attirant aux yeux de la femelle!

Le jardinier à nuque rose – Ptilonorhynchus nuchalis ou Chlamydera nuchalis – fait partie de la famille des oiseaux à berceau (Ptilonorhynchidés), qui compte une vingtaine d’espèces vivant en Australie et en Nouvelle-Guinée. Pour attirer les femelles, ces oiseaux construisent une tonnelle, ou «berceau», qu’ils décorent avec des cailloux, des coquilles, des plumes, des baies, des fleurs, etc… Ces berceaux nuptiaux peuvent avoir l’aspect de véritables œuvres d’art. Ainsi, le jardinier satiné (Ptilonorhynchus violaceus) peint le sien d’une belle couleur bleue, à l’aide d’une teinture qu’il fabrique lui-même en mélangeant du jus de baie et de la salive.

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