Portrait de de Nietzsche
Citation

L’Etat est le plus froid des monstres froids : il ment froidement ; et voici le mensonge qui rampe de sa bouche : “Moi l’Etat, je suis le peuple”.

C’est un mensonge ! Ils étaient des créateurs, ceux qui créèrent les peuples et qui suspendirent au-dessus des peuples une foi et un amour : ainsi ils servaient la vie.

Partout où il y a encore du peuple, il ne comprend pas l’État et il le déteste comme le mauvais œil et une dérogation aux coutumes et aux lois.

Je vous donne ce signe : chaque peuple a son langage du bien et du mal : son voisin ne le comprend pas. Il s’est inventé ce langage pour ses coutumes et ses lois.

Mais l’État ment dans toutes ses langues du bien et du mal ; et, dans tout ce qu’il dit, il ment — et tout ce qu’il a, il l’a volé.

Tout en lui est faux ; il mord avec des dents volées, le hargneux. Feintes sont même ses entrailles.

Une confusion des langues du bien et du mal — je vous donne ce signe, comme le signe de l’État. En vérité, c’est la volonté de la mort qu’indique ce signe, il appelle les prédicateurs de la mort !

Principe de précaution

“Principe selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement, à un coût économiquement acceptable.”

Cependant, le domaine d’application du principe de précaution déborde de beaucoup l’environnement. C’est dans les domaines de la santé publique et de la sécurité alimentaire qu’il a fait le plus parler de lui : on l’a vu fonctionner dans des affaires comme celles du sang contaminé, de la “vache folle” (encéphalopathie spongiforme bovine) ou à propos de l’introduction d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Le principe de précaution est alors l’instrument grâce auquel on tente de s’adapter aux transformations de la gestion des risques dans une société technologique.

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