« On ne naît pas criminel, on le devient. » Mais quels facteurs entrent en jeu pour entraîner un passage à l’acte chez les auteurs de meurtres, d’attentats ou d’autres homicides volontaires ? Si la question passionne depuis que le mal existe, il reste encore difficile d’y répondre avec précision. Aujourd’hui, les chercheurs en criminologie s’accordent à attribuer cette violence chez l’individu à la conjonction de trois facteurs déterminants : la génétique, la socialisation de la personne dans sa petite enfance et la précarité de sa situation – sociale, matérielle ou émotionnelle. Mais la part exacte de chaque facteur reste débattue, tout comme la question de la responsabilité pénale d’un criminel sujet à des troubles psychiatriques graves. Pour mieux appréhender ce qui motive les passages à l’acte, et donc mieux les prévenir, l’étude de la biographie des meurtriers de masse fournit de précieux enseignements. À travers plusieurs cas d’école, dont notamment le parcours tourmenté d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo et d’Utoya en 2011, ce documentaire se penche sur les racines du mal et donne la parole à des généticiens et spécialistes en psychiatrie médico-légale qui apportent d’intéressants éclairages sur l’état actuel de la recherche.
Les racines du Mal
Un documentaire à regarder sur ARTE jusqu’au 25 Octobre pour illustrer le problème que pose la thèse de Platon « nul n’est méchant volontairement ».