« Principe selon lequel l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et irréversibles à l’environnement, à un coût économiquement acceptable. »
Cependant, le domaine d’application du principe de précaution déborde de beaucoup l’environnement. C’est dans les domaines de la santé publique et de la sécurité alimentaire qu’il a fait le plus parler de lui : on l’a vu fonctionner dans des affaires comme celles du sang contaminé, de la « vache folle » (encéphalopathie spongiforme bovine) ou à propos de l’introduction d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Le principe de précaution est alors l’instrument grâce auquel on tente de s’adapter aux transformations de la gestion des risques dans une société technologique.
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